dimanche 8 avril 2007

Les habs

Martin l'anglophone avait invité les québécois du Jussieu à se réunir dans sa chambre pour écouter, via la radio internet de CKAC, le très important match de Hockey qui allait déterminer si Montréal, ou bien Toronto, feraient les séries.

Martin et Nicolas étaient totalement claqués de la journée de ski. Alex et Kevin de Sainte-Foy buvaient comme des gars de Sainte-Foy, et Martin l'anglophone tentait de les suivre. A cause du décalage horaire, le match commençait à une heure du matin en France.

Martin l'anglophone suivait attentivement le match. Epuisé par le ski, Martin suivait aussi le match attentivement, mais avec les yeux plus souvent fermés qu'ouverts. Nicolas et Kevin parlaient incohéremment de politique. Inchohéremment, parce que Nicolas était trop crevé et Kevin avait trop bû.

On sentait l'âme du Québec dans la petite chambre de huit mètre carrés. L'alcool était présent en masse, on entendait gueuler à chaque but du Canadien, on entendait parler des vraies affaires et des accomodement raisonnables.

Défaite du Canadien, 6 à 5.

samedi 7 avril 2007

Renfort

Martin et Nicolas arrivèrent à l'Alpe d'Huez vers huit heures. Il ne restait qu'une semaine à la saison de ski, et ils tenaient tous deux à skier ou reskier dans les Alpes.

Nicolas s'équipa en force pour affronter la Forteresse noire. Il loua une très bonne paire de ski. Il suggéra à Martin de se louer une planche à neige de bonne qualité.

Après quelques heures de glisse gentille, Nicolas et Marin montèrent au sommet du Pic d'Argent. Martin admira le paysage, Nicolas regardait la Forteresse noire se perdre dans la montagne.

Martin était un bon planchiste. Nicolas suivait ses conseils, et avec son expérience de la piste, il s'en sortait correctement sur la Forteresse. C'était une journée de ski de rêve : il faisait chaud, la neige était parfaite et les décors sublimes, pour des québécois. Nicolas skiait facilement et y prenait un plaisir énorme. Il était fier; il avait vaincu la montagne.

En prenant une pause, Martin dit à Nicolas :

- C'est vraiment les plus belles conditions de ski que j'ai jamais vu.
- Ouais... Vraiment cool les Alpes.

Mais la Montagne gardait des surprises. Une demie-heure de ski plus bas, la chaleur faisait des ravages. Les rochers n'étaient pas tous recouverts de neiges, et Martin et Nicolas slalommaient entre les obstacles, qui camouflaient la vraie nature de la piste. Ils se retrouvèrent bientôt au milieu de nulle part, sans aucune trace de vie humaine et en ne sachant pas où aller. Martin tenta une direction.

- J'pense que c'est par-là!

Et il partit. Nicolas le suivit quelques mètres, avant que sa mémoire ne lui rappelle qu'ils faisient fausse route.

- Attends!

Mais Martin, déjà, ne l'entendait plus. Nicolas enleva ses ski et remonta ses quelques mètres à pieds. Il s'assit dans la neige et attendit. Une vingtaine de minutes plus tard, Martin réapparut.

- C'est bloqué.
- Merde.

Heureusement, quelques skieurs locaux passèrent par là. Ils leur indiqua un chemin, une longue et douce pente de roc sur laquelle il n'y avait plus aucune neige.

- C'est par ici!
- Vous êtes certain? Il n'y a plus de neige.
- Faîtes-moi confiance.

Le parcours de la Forteresse se termina par une vingtaine de minutes de marche. Mais malgré sa fin horrible, la Montagne ne réussit pas à faire oublier aux Québécois la parfaite demie-heure de ski qu'ils avaient vécu dans la partie eneigée de la Forteresse noire.

jeudi 5 avril 2007

France contemporaine

Après le coup d'état de 1799, le Consultat est mis en place. L'objectif du consultat était de rétablir la paix suite à la Révolution Française. Napoleon utilisa le consultat pour éradiquer tranquillement l'opposition, et il se proclamma empereur en 1804. Il se dit alors Napoleon Premier. Son reigne dura dix ans, dans lequel il conquérit puis perdit pratiquement toute l'Europe.

mercredi 4 avril 2007

Pop'Café

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[20:13] Nicolas à Lyon : Le bar étudiant à côté de chez nous, le Pop'Café, vient de réouvrir. Sortons ce soir!
[20:15] Louise : Ok, je passe le mot à Sarah, Paul et Leslie.
[20:16] Nicolas à Lyon : Rendez-vous à l'entrée à 22h
[20:18] Louise : Ca marche.
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Nicolas progrèssait. Il s'intègrait tranquillement aux anglais, via Louise. Ca lui permettait de s'amuser. Ce n'était rien, rien de fantastique, mais ça lui suffisait, de boire avec des anglais, de danser avec Leslie, de déconner avec Paul. Nicolas ne contrôlait peut-être pas son destin, mais, du moins, il en avait l'impression.

Nicolas interprèta le temps qu'il passaot au Pop'Café comme un peu de bonheur, même s'il s'agissait en fait de plaisir. Il constate les gestes qu'il pausa, il prit conscience de ce qu'il dit. En voulant prendre pouvoir sur son destin, Nicolas tenta de prendre pouvoir sur lui-même. Sa démarche n'était pas essentiellement mauvaise, quoi qu'elle n'était pas encore tout à fait appropriée.

lundi 2 avril 2007

Céleste

C'est alors que Nicolas commença son stage chez Céleste, une agence de publicité située dans le nord du Grand Lyon. Nicolas avoit choisi cette entreprise parce qu'il croyait y trouver une très bonne ambiance de travail. Il avait vu juste.

La salle de travail était aménagée simplement. C'était une grande pièce ouverte avec quelques bureaux disposés ici et là. Trois des quatres murs étaient totalement vitrés et il n'y avait aucun cubicule. Donc, l'endroit était éclaire par le soleil et semblait plus grand qu'il ne l'était.

L'activité se sentait dans cette grande pièce qui n'était habitée que par cinq personnes. Fany, au relation commerciale, passait sa journée à marcher dans la pièce en conversant avec des clients sur son téléphone portable. Dès qu'il s'ennuyait un peu, Yoan ouvrait I-Tunes et faisait résonner son jazz, acide ou tecno, dans toute la pièce. Dorothée, la plus jeune des employés, évacuait ses trop pleins d'énergie en prenant des petites pauses où elle dansait sur la musique de Yoan. Laurent, le patron et propriétaire, recevait souvent des amis du monde de la publicité qui venaient discuter une heure ou deux. Et Patrick soulevait les passions à tous les midis en parlant des gaffes de Ségolène ou en critiquant sévèrement le programme de Sarko.

Après une seule journée chez Céleste, Nicolas fut charmé.

dimanche 1 avril 2007

France contemporaine

En 1789, suite à l'échec de coopération entre LouisXVI et les Etats Géneraux, le peuple proteste. Le 14 juillet, premier jour de la révolution française, les révolutionnaires capturent la forteresse de la Bastille. Ensuite, en un peu plus de dix ans, les Français renverseront la monarchie et tenteront de se doter d'un nouveau système politique. C'est Napoléon Bonaparte qui viendra mettre fin à cette période en dirigeant le coup d'état de Brumaire le 9 novembre 1799.