Dans un autobus de l'OFQJ, ce matin-là, une dizaines d'inconnus se sont rencontrés. Ils ne savaient presque rien les uns sur les autres mais déjà naissait entre eux une solidarité bien particulière. Ces jeunes étaient tous des Québécois qui partaient vivre pour quelques mois en terre française, et, même s'ils ne se connaissaient pas encore, ils partagaient les même peurs, les même excitations et le même décalage horaire. Et cette solidarité, cette ambiance, elle était tangible, à l'intérieur de l'autobus qui les conduisait à Paris.
Après plus d'une heure de traffic Parisien, les jeunes sont arrivés à leur auberge, à temps pour le petit déjeuner. Ils ont mangé en se fesant à l'idée qu'ils devraient passer encore une dizaine d'heures éveillés, même si pour leurs corps il était trois heures du matin.
L'après-midi qui suivit, les jeunes ont fait une visite guidée marchée de Paris. Ceux qui n'étaient pas déjà partis vers leurs destinations respectives et qui avaient encore un peu de temps à passer à Paris apprirent à se connaître. Nicolas, le grand cynique enrhumé. Caroline, la jolie étudiante en droit. Martin, l'anglophone de Dawson College. Jade, la chic demoiselle en communication. Francis, le sportif de Sherbrooke. Eve, accompagnée de son père Bernard, le businessman aussi bien installé à Paris qu'à Montréal. Bélina, la petite qui rit toujours.
Après deux jours de nervosité, d'avion et de marche, les jeunes Québécois dormirent une très bonne première nuit en France.
lundi 22 janvier 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire