mardi 20 mars 2007

Remerciements

Ce soir-là, Nicolas avait voulu en finir, une fois pour toute, avec cette histoire qui le hantait. Au pied de son lit, sur lequel il gisait, était déposé une note, un griffonage maladroit et très peu lisible.

Je m'y prends un peu tard, je sais. J'aurais dû te le dire avant, bien avant, quand ton sourire et ta voix étaient frais, quand ton souvenir était encore une drogue, quand je pouvais parler de toi sans avoir pris une bonne dose d'alcool.
J'aurais dû te le dire bien avant, ce merci. Parce que c'est fini depuis déjà bien longtemps, et parce que tu le mérites.
Donc merci.
Pour les salut avec ta voix enrhumée, pour les discussions philosophiques, pour le commentaire sur Sombres Mots, pour la fumée dans mes pensées, pour m'avoir fait découvrir Nietzsche, pour les balades dans les rues de Montréal, pour les verres qui suivirent, pour m'avoir fait rêver, et bien merci, Mikka.


Nicolas dormait d'un profond sommeil.

voir : merci, l'étudiante qui lisait Nietzsche, la deuxième chance et fumée.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ah mon Dieu! ça me bouleverse! ce serait donc vrai qu'on peut émouvoir des jeunes filles avec ce genre de papiers? c'est troublant, j'aurais jamais cru; je suppose que c'est un genre de jeunes filles que je ne fréquente pas (ou qui ne me plait pas?)

Peut-être bien que je devrais essayer d'investir ce style, peut-être bien; j'aurais plus de chattes dans mon lit


(AH! LOL! je dis tellement de grossierté ici, tu m'excuseras.......!)

Nicolas a dit…

T'oublies que c'est le personnage de Sombres Mots qui a écrit ça... Et, à l'époque du moins, ça marchait... :-)