Lundi matin, dans les escalier, Nicolas entendit un accent québécois, qui n'était pas la voix de Martin. On lui avait dit qu'il y avait un autre étudiant québécois dans le bloc F, mais il ne l'avait jamais rencontré.
Nicolas grimpa d'un étage. En monta, il croisa un autre résident du bloc, peut-être le québécois en question. Il était coutume de se dire froidement bonjour en se croisant dans le bloc F, et Nicolas en profita donc pour le tester.
- Bonjour.
- Ah ha, c'est un accent du Québec ça!
Les deux québécois sourirent à l'idée de trouver un comparse national. Ils s'échangèrent leurs numéros de chambre avant de partir pour leurs destinations respectives.
Le soir même, Nicolas alla cogner à la porte de Jean-Marc. Jean-Marc offrit du rhum à Nicolas, ce qu'il accepta volontier.
Jean-Marc était en France en terre connue. Il avait étudié deux ans dans la région de Paris, et sa soeur habitait à quelques kilomètres de Lyon. Pour lui, l'échange en France était la chance de revoir des personnes à qui il n'avait pas parlé depuis des années. Depuis qu'il était arrivé, il était aller retrouver deux anciens amis. Pour Jean-Marc, la France était une terre joyeuse de retrouvailles et de festivité, et ça se sentait.
Assis sur le lit de Jean-Marc, ce soir-là, Nicolas but plus les paroles de Jean-Marc au'il ne but son rhum. Vers minuit, après une soirée à écouter de captivantes histoires, Nicolas se mis au lit. Et avant de s'endormir, il songea à l'Europe, ce monde dont il ne savait encore que si peu.
lundi 5 février 2007
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