Avec Martin, Jean-Marc, Alexandre, Kevin et Nicolas, le bloc F était devenu un lieu ou la culture québécoise s'était faite dominante. Les québécois n'étaient pas majoritaires dans le bloc, du moins pas en nombre, mais ils étaient solidaires. Dans ce bâtiment où les résidents se caractérisaient pas leur timidité, la chaleur québécoise faisait contraste.
A tous les soirs, les cuisines du troisième étage devenaient le lieu d'une réunion conviviale. On y préparait des "spagat", des hots dogs (selon la recette de hots dogs en résidence française) et des burgers, entre autres. Alexandre et Kevin débouchaient les bouteilles de vin, et les québécois mangeaient, buvaient et parlaient pendant des heures. Les soirées ne se terminaient qu'à vingt-trois heures, quand la sécurité venait fermer la cuisine pour la nuit.
Entre les journées à l'universite française et les soirées au bloc F, Nicolas avait trouvé un confortable équilibre. Son ignorance le plongeait dans un présent qu'il appréciait.
lundi 26 février 2007
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