Fack c'est là que Martin débarque à Lyon, un lendemain de d'élections québécoises par une belle journée chaude de mars. Martin, le p'tit gars de Napierville, le trippeux de Hockey, fidèle au CH jusqu'au sang, trippeux d'expressions québécoises et de François Pérusse, ben y'est à Lyon!
En revenant de l'IUT, Nicolas l'spotte en face du Jussieu F, fack il gueule "Maaaaaaaaaaar'n!". Martin s'ervire, Nicolas accourt, y'est super content. Criss, son grand chum de Cégep vienne d'arriver à Lyon. Ca fait deux mois que Nicolas a pas vu la face d'un de ses amis, osti que ça y fait du bien d'voir son bon vieux Mar'n.
Nicolas amène Martin à l'épicerie. En marchant, il lui raconte la France, avec ses vertues pis ses niasieries. A l'épicerie, ils s'achètent de l'alcool pas cher (vin de Bordeau) pis ils r'tournent au Jussieu. Y s'font une bonne bouffe pis ils boivent pour fêter ça, en compagnie des p'tits gars de Ste-Foy, qui boivent pas mal à tous les soirs anyway.
Martin s'couche crevé, su'l décalage horaire. Nicolas s'couche de bonne humeur.
mardi 27 mars 2007
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7 commentaires:
Comme si on parlait tous comme des bucherons, franchement.
Critique classique... Je dois admettre que je ne comprends pas ta réaction.
Je trouve ça juste bizarre que la seule manière que tu as de montrer que c'est une amitié québécoise c'est en utilisant ce que notre accent à de pire et de plus colon.
Je ne suis pas offusquée, ni rien, mais je trouve ça poche.
Et tu noteras que mon commentaire fait «québécois» et que je n'ai pas utilisé de «pis» ni de «faque» et que j'ai encore moins sacré.
Je vois pas pourquoi tu sacrerais au deux mots dans un texte comme ça quand tu le fais pas dans la vraie vie.
C'est tout. C'est pas une critique classique c'est juste que je n'aime pas du tout le texte.
Je n'aime pas contre argumenter la critique. La critique se manifeste, et je considère que c'est au texte lui-même et non à son auteur de se défendre. Toutefois, je tiens à mentionner ma position quand aux propos qui concernent ma personne.
Le style employé dans le texte n'est pas la seule manière dont je dispose pour décrire une amitié québécoise. Plusieurs options stylistiques différentes s'offraient à moi pour l'écriture de ce texte et le language "de bûcheron" exposé ci-haut résulte d'un choix.
A mon humble avis, je sais comment écrire québécois sans utiliser des "pi", des "faque" et des sacres. Il m'est arrivé, je crois, de l'avoir fait par le passé.
Et, quand à l'aspect classique de la critique, c'est une référence à la révolution tranquille, alors que le joual, qui commençait à être utilisé par certains artistes du Québec, était fortement contreversé et critiqué. Mais il est possible que ce terme, classique, ne convienne pas bien à la référence.
Amicalement, tu le sais bien ;-)
Si si, biensur je le sais que c'est amical. Mes commentaires le sont également. Tu sais qu'un blog c'est là pour échanger sinon tu bloquerais les commentaires.
Et puis, franchement, le joual ce n'est plus controversé du tout. Je ne vois pas pourquoi tu en parle.
À mon avis, c'est bien un avis, mais aussi une critique (je ne peux m'en empêcher, c'est quasiment ma job), le choix que tu as fait, comme tu dis, c'était le choix de la facilité. C'est pour cette raison et son manque d'originalité que ce texte n'est clairement pas ton meilleur.
M'enfin, en toute amitié? ;)
Alors, si on sort des "Comme si on parlait tous comme des bucherons, franchement.", je peux bien parler de ce choix stylistique, plutôt que de défendre son existence :-). En fait, c'est la réponse à une demande spéciale faîte d'ici, en France. Ce texte n'a aucune prétention littéraire.
Et c'est correct que tu manifestes ce que tu n'aimes pas, chère amie ;-).
Dans ce cas; la prochaine fois tu écris en entête; Écrit en joual à la demande de certains français.
Tu veux bien écrire un texte à la française pour moi? Question que je commente; Comme s'ils parlaient tous en cul de poule, franchement!
:D
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